Selon le rapport Situation et perspectives de l’économie mondiale 2025, publié par les Nations unies, la Tunisie devrait enregistrer une croissance modeste de 1,5% en 2025, suivie de 1,9% en 2026. Ces prévisions reflètent une reprise économique lente, marquée par des défis structurels persistants. À l’échelle régionale, l’Afrique devrait connaître une légère amélioration, avec une croissance passant de 3,4% en 2024 à 3,7% en 2025, portée principalement par des économies phares comme l’Égypte, le Nigeria et l’Afrique du Sud.
Cependant, les perspectives pour le continent restent assombries par des obstacles majeurs. Les conflits, l’escalade des coûts liés au service de la dette, le manque de création d’emplois et l’aggravation des impacts du changement climatique continuent de peser sur le développement économique. Ces défis exacerbent les inégalités et freinent le potentiel de croissance, particulièrement dans les pays les plus vulnérables.
Au niveau mondial, la croissance économique devrait se maintenir à 2,8% en 2025, un taux stable mais inférieur à la moyenne pré-pandémique de 3,2%. Les Nations unies attribuent cette stagnation à un faible niveau d’investissement, à une croissance limitée de la productivité et à des dettes élevées. Bien que l’économie mondiale ait démontré une résilience face à des perturbations multiples, ces tendances indiquent une reprise fragile nécessitant des efforts accrus pour stimuler la productivité et renforcer la durabilité économique.