L’épargne nationale brute a connu des fluctuations entre 2018 et 2022, selon Le rapport de l’Institut national de la statistique (INS) sur les comptes de la nation de 2018 à 2022. En effet, les chiffres montrent une épargne de 13 904,8 Mtnd en 2018, pour tomber à 8 112,1 millions en 2020, soit une diminution de 41,7%. Avant de remonter à 12 844,3 millions en 2021 et de se stabiliser à 10 698,9 millions en 2022 sans même retrouver le taux de 2018.
En effet, les transferts en capital extérieur nets, ont passé de 339,8 à 402,4 millions de dinars entre 2018 et 2019 pour connaître un bond en 2020 et atteindre les 1 026,8 millions de dinars, soit plus que le capital de ces deux années cumulées. En 2021, ces sorties ont régressé à 617,5 Mtnd avant de rebondir à 1 332,4 millions en 2022.
Pour la formation brute de capital, elle a connu une chute de 41,5% en 2020, pour passer de 25 945,5 en 2018 à 15 162,6 millions de dinars. Cette situation s’explique en partie par la crise de la pandémie de Covid-19 et les restrictions subies à l’échelle mondiale. Une reprise a été observée en 2021, où les investissements ont atteint 20 330,9 millions de dinars, poursuivie en 2022 avec 22 988,6 Mtnd.
Quant à la formation brute de capital fixe, elle a enregistré à son tour, entre 2018 et 2022, des fluctuations, débutant à 22 146,1 millions en 2018, 23 898,7 millions en 2019, pour baisser à 18 935,8 millions en 2020. En 2021, elle a commencé à se redresser à 20 857,6 millions, pour finalement atteindre 22 787,2 millions en 2022, indiquant un retour à la croissance des investissements en capital.
En effet, les sociétés non financières ont représenté une part importante de la FBCF, avec des investissements de 10 088,3 millions en 2018 et de 10 667,7 millions en 2022. Les institutions financières, ont quant à elles montré une augmentation régulière de leur part d’investissement, passant de 258,7 millions en 2018 à 497,7 millions en 2022. Pour les autres investissements, il s’agit de l’administration publique et les ménages