Le 14 novembre dernier, la Commission de la Recherche, de la Science, de la Technologie et de l’Environnement (CRSTE), sous la présidence éclairée de Bakary Ouattara, a marqué un tournant décisif en adoptant à l’unanimité un projet de loi visant à propulser les startups numériques en Côte d’Ivoire. Cette mesure ambitieuse solidifie la position du pays en tant que l’un des hubs économiques les plus dynamiques du continent africain, grâce à la mise en place d’un cadre réglementaire propice à l’épanouissement des entreprises innovantes.
Le fer de lance de cette législation réside dans son engagement à soutenir et à dynamiser la scène technologique locale, reconnaissant ainsi le rôle prééminent des jeunes pousses dans le façonnement du paysage économique ivoirien. Des paroles soutenues par Ibrahim Kalil Konaté, ministre de la transition numérique et de la digitalisation, qui incarne la vision présidentielle au cœur de l’économie nationale.
Mais en quoi cette initiative se traduit-elle en avantages concrets pour les entrepreneurs?
Tout d’abord, elle vise à favoriser l’innovation, en instaurant un environnement propice à l’émergence d’idées novatrices et de solutions créatives. En outre, le projet de loi ambitionne de donner un coup de pouce au développement des startups numériques, que ce soit pour celles en phase de création ou celles en croissance précoce. Ceci sera réalisé grâce à la mise en place d’un régime juridique adapté, facilitant l’enregistrement et la labellisation des startups numériques ivoiriennes. Parallèlement, cette législation prévoit la création d’un cadre spécifique d’appui et de gouvernance dédié aux startups numériques de droit ivoirien. L’objectif ultime est de renforcer l’écosystème entrepreneurial, avec pour impératif premier d’accélérer la croissance socio-économique du pays. Comme indiqué dans un communiqué.
Dans cette perspective, le projet aspire à augmenter le nombre de startups numériques dans l’ensemble du secteur de l’économie numérique, consolidant ainsi la position de la Côte d’Ivoire comme acteur majeur sur la scène technologique africaine. Enfin, des mesures d’accompagnement et d’aide seront définies pour les startups labellisées, afin de les doter des ressources nécessaires pour jouer pleinement leur rôle dans l’économie nationale.
En effet, “une fois promulguée par le président de la République, elle permettra de booster le développement des startups en création ou en phase de croissance précoce”.