Il est primordial de favoriser le dialogue pour soutenir les startups basées sur la recherche. Clara Guilhem, cheffe du projet Innovi- Expertise France, insiste sur la nécessité d’accompagner les entreprises innovantes, lors des Inno’Preneurs Days 2022 le jeudi 10 novembre.
Elle intervient à deux reprises, lors de la cérémonie d’ouverture et lors du premier panel intitulé “Innovation, moteur de performance et de croissance”. Le panel comprend Karim Ahres, expert en transformation digitale, DG de Netcom – Tunisie, Skander Benhamiche, directeur de la coopération et du développement – Algeria Venture, Yousra Kaada, présidente ATF, Association des Tunisiens en France, Aquitaine, Khaled Ben Driss, CTO de Wevioo, et Sophie Vigneron, experte en stratégie & innovation d’entreprise-France.
Clara Guilhem affirme que deux obstacles majeurs se posent lors de la création et de la croissance d’une startup: la bureaucratie et le manque d’accès au financement. Elle a déclaré: “Des espaces de dialogue au sujet de la recherche pourraient contribuer à surmonter ces obstacles”.
Le contexte tunisien est particulier, puisqu’il distingue recherche appliquée et recherche fondamentale. Elle a ajouté: “Les entreprises basées sur la recherche sont les startups de demain. Cela est davantage le cas dans les domaines de la technologie avancée, tels que la deeptech”.
Or, la recherche prend du temps et nécessite un suivi, un cadre et un accompagnement. Selon Guilhem: “On ne peut pas avoir de startups dans ce domaine sans un cadre, sans une politique de l’Etat qui couvre les risques, que ce soit en termes réglementaires ou financiers”.
Elle a également déclaré: “L’objectif est de donner des outils au secteur privé pour accompagner la recherche et de travailler en lien avec les laboratoires. Cela permettra d’aller plus loin tous ensemble. Il faut prendre le train en marche tant qu’il est encore temps”.