Dans le cadre de ses activités de solidarité numérique, la fondation Orange et son partenaire l’association SHANTI, avec le soutien du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors, ont inauguré, vendredi 2 novembre, près du lycée de Nefta, la 15ème Maison digitale pour l’autonomisation économique des femmes .
La Maison digitale de Nefta, qui s’intègre parfaitement avec toutes les actions de SHANTI initiées à Nefta depuis 2015, sera gérée par l’association et va permettre, à terme, à 60 femmes artisanes, jeunes porteuses de projets et même lycéennes, de renforcer leurs produits, idées et projets par des formations en nouvelles technologies, re-design et commercialisation en ligne.
L’inauguration a été rehaussée par la présence de Mourad Lassoued, maire de Nefta, Mongi Chétoui, commissaire régional au ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors, Asma Ennaifer, directrice des relations extérieures, de la RSE et de l’innovation d’Orange Tunisie, Mehdi Baccouche, co-fondateur de SHANTI, Brahim Derouiche, président de l’AFLN (Association des fidèles du Lycée de Nefta), ainsi que des femmes bénéficiaires du programme.
« Nous avons déjà collaboré sur la promotion de l’entrepreneuriat social et de l’innovation sociale. Aujourd’hui cette Maison digitale de Nefta est dédiée aux jeunes femmes entrepreneures et s’inscrit également dans une dynamique globale d’espace communautaire regroupant différents services. Il s’agit aussi d’un espace ouvert au soutien scolaire pour les enfants des femmes bénéficiaires, un espace de réunions et de rencontres pour les associations locales et un espace d’appui pour les jeunes entrepreneurs locaux… profitant à toute une communauté » a déclaré Mehdi Baccouche.
Asma Ennaifer a pour sa part affirmé qu’ avec le soutien de la Fondation Orange, l’entreprise oeuvre depuis 2012 pour que la technologie et le digital soient une réelle chance pour tous en Tunisie. “Avec notre programme des maisons digitales dont l’objectif est de former des femmes au numérique et soutenir leur autonomisation économique, il est très important que ces dernières puissent gagner en confiance et monter en compétence pour se donner de meilleures chances de réussite professionnelle et entrepreneuriale” a déclaré Asma Ennaifer. Ajoutant que cela ne devient possible que par le biais d’un partenariat public-privé et société civile.
Il est important de mentionner que les Maisons digitales visent à favoriser l’insertion professionnelle des femmes et à développer leur activité génératrice de revenus. Et ceci grâce à l’alphabétisation et des modules de formation en entrepreneuriat de base utilisant des outils numériques. Aujourd’hui, ce sont près de 830 femmes qui bénéficient des services de formation des 15 Maisons digitales situées sur l’ensemble du territoire.
Il est à souligner que 3 autres Maisons digitales doivent être lancées très prochainement avec les associations CITESS à Sidi Bouzid, l’Association du développement sans frontières à Tataouine et l’Association IRADA pour le développement Ksar Gafsa, avec l’objectif d’avoir, pour le premier semestre 2019, un réseau de 22 Maisons digitales qui vont contribuer, par et grâce au numérique, à l’autonomisation de près de 1245 femmes.