L’économie bleue prend une place de plus en plus importante dans l’écosystème entrepreneurial mondial. Le dernier rapport de Startup Genome, intitulé “The Global Startup Ecosystem Report 2022 Blue Economy Edition”, a étudié le cas tunisien. La Tunisie est le seul pays du continent africain mentionné dans le rapport.
Les points focaux des startups tunisiennes
Startup Tunisia est une initiative de référence pour la période 2020-21. La structure offre des subventions DEAL d’un montant maximal de 200 000 TND pour aider au lancement de nouveaux programmes de soutien aux startups (67 000 $).
The DOT, pôle d’innovation numérique, a ouvert en juin 2021 avec pour mission d’accélérer la transformation numérique de la société tunisienne.
2021 a aussi vu le lancement de 40 nouveaux programmes de soutien aux startups dans tout l’écosystème, y compris des incubateurs tels que CoStarT, des espaces de coworking comme Coworky et Hive12, et des programmes de formation entrepreneuriale comme Foundup.
La société de capital-risque Flat6Labs a augmenté son fonds d’amorçage Anava Seed Fund (ASF) basé en Tunisie de 3 à 10 millions de dollars.
ASF a été lancé en 2017 en partenariat avec le Tunisian American Enterprise Fund, BIAT Bank et Meninx Holding.
La société tunisienne Expensya, un fabricant de logiciels de gestion des dépenses, a levé une série B de 20 millions de dollars en mai 2021. Wattnow, une société de gestion intelligente de l’énergie, a levé 1,3 million de dollars pour une pré-série A en mars 2022.
Le cas de l’économie bleue
En 2021, l’Organisation des Nations unies pour le développement (ONUDI) a lancé un projet visant à appliquer des pratiques d’optimisation des ressources et de production circulaire dans la chaîne de valeur de l’aquaculture en Tunisie.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la composante SwitchMed Blue Economy, qui vise à s’assurer que les activités économiques dans les régions marines n’aient pas d’impact négatif sur les écosystèmes et les moyens de subsistance.
Cela tout en soutenant les secteurs économiques associés, en accord avec la stratégie nationale 2030 pour le développement d’une aquaculture durable.
Un projet de suivi, SwitchMed II, utilise la technologie pour améliorer l’économie des fermes piscicoles et réduire l’impact du secteur sur l’environnement.