Quelle est votre source d’inspiration ?
La ou les (sur un ton enjoué) ?! La première est sans conteste cet esprit d’excellence inculqué par les parents qui nous ont poussé à être les meilleurs. La seconde source est une forme de reconnaissance pour la République à laquelle je dois tout, pour la bourse d’études qui m’a été accordée. C’est un moteur sans fin…
Si vous deviez explorer un autre métier ?
J’aurais fait médecin (sans hésiter) ! Car il s’agit de la même démarche : un diagnostic, des tests, des remèdes proposés… Beaucoup de théorie mais une place de choix à l’empirisme aussi, là où tous deux s’allient pour nous mener vers le meilleur.
La première chose que vous faites lorsque vous vous réveillez ?
Comme tous les gens du monde, je me rue vers les infos sur smartphone, pas la télé. Le soir, je le réserve aux réactions.
Quel est le moment de la journée que vous préférez ?
Exactement au crépuscule… Ma Golden Hour que j’aime et que je ne cesse d’intérioriser…
Quelles sont les applications sur votre smartphone dont vous ne pouvez pas vous passer ?
Pour des raisons de sécurité, c’est le SMS. Les infos les plus sensibles passent difficilement alors que nous avons besoin qu’elles parviennent à la bonne adresse et c’est en cela que le SMS est toujours lu car il va directement à la cible, on est certain qu’il est reçu.
Le reste des applis est sans distinction, comme tout le monde, mais une prime particulière au Messenger, on peut tout faire avec sa panoplie ; y compris réunions à 7 ou 8 personnes.
Un livre qui vous a marqué ? Pourquoi ?
« L’Étranger » d’Albert Camus. Il révèle la complexité de l’être humain… C’est le cœur de mon métier : décrypter les choses complexes, traquer l’ambivalence et la
méchanceté, le cynisme, la naïveté, la bravoure… pour attester de dimension humaine, complexe par essence. Comme l’idée centrale du livre, je suis tolérant même envers la bêtise…
Quel est votre film préféré ? Pourquoi ?
« Vol au-dessus d’un nid de coucou ». Il nous interroge : Qui est fou et qui ne l’est pas ? Qui délimite la normalité, la folie, la schizophrénie ? La Liberté est aussi un thème de ce film. J’y suis très sensible, la religion est une quasi-religion pour moi ; une dimension non négociable.
Êtes-vous sportif ? Sinon, parlez-nous de vos loisirs préférés.
J’ai beaucoup pratiqué le sport. Mais là, à l’instant ? Je répondrais qu’une partie de Volley Ball, avec de vraies passes, des smatches… serait idéale. J’affectionne également le Foot.
Il y a aussi le fait de marcher sous les palmiers, marcher, marcher jusqu’à n’en plus finir dans la palmeraie de Nefta ; ma source de bien-être, de sérénité, de calme, d’énergie, de ressourcement… L’oasis éternelle…
Quel est votre pêché mignon ?
(Soupir) il y a le dicible et l’indicible… La concupiscence… (rire).
Quel est votre plat préféré ?
C’est en particulier, le « Felfel Mahchi » comme seuls les Tunisois savent le faire à sauce réduite.
Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs pour améliorer leur concentration ?
Il faut pratiquer des sports qui nécessitent de la concentration ; par exemple le golf qui devrait devenir banal et accessible comme au Japon ou aux USA. Il allie des vertus comme la marche et la précision en plus de la concentration. Il faut me payer pour jouer aux échecs ! (rire).
Il y a autre chose, les escapades mystiques, voire soufies, où on part à la quête du plus profond de soi-même, qui vous donne l’énergie d’avancer. Beaucoup d’effort, de travail sur soi-même. Tout patron devrait s’y mettre, c’est la voie de cette puissance de réflexion qui nous manque parce qu’on a constamment les mains dans le cambouis. Pour faire de la stratégie, il faut de la vision et pour accéder à cette vision, il faut un minimum de concentration, du temps pour se ressourcer et se réinventer.