Forum économique africain
La Tunisie a abrité, les 24 et 25 avril, la première édition du Forum économique africain.
Il s’agit d’un événement international d’envergure, marqué par la présence de quelques huit cents participants, dont deux cents venus de trente-huit pays du continent africain.
La Tunisie, a su détecter le potentiel que possède l’Afrique en termes de croissance d’où l’impératif de renforcer les échanges sud-sud.
Ces échanges ne datent, certes pas, d’aujourd’hui notamment dans l’enseignement supérieur.
D’ailleurs, parmi les éminentes personnalités qui ont rehaussé par leur présence le deuxième jour de l’événement, figure le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique, Slim Khalbous.
Le responsable a souligné l’importance de la mobilité intra-africaine: “le gouvernement tunisien mise fortement sur une augmentation de la coopération gagnant-gagnant et sur l’échange dans les deux sens.”
En effet, en dépit de la baisse constatée après la révolution, le nombre des étudiants étrangers a franchi la barre de 7500 étudiants, dont 4500 sont dans les universités privées, soit 15% de l’effectif, et 3000 dans l’Université publique (1.5% de l’effectif). Sur les 3000 étudiants originaires de trente pays africains dans les universités publiques, 550 ont des bourses de la Tunisie.
“Notre objectif ambitieux est de continuer sur cette lancée. Pour ce faire, une stratégie, comportant deux axes principaux a été validée par le gouvernement”, a-t-il poursuivi
Ces axes consistent en l’attractivité des étudiants et au transfert du savoir-faire. Dans cette optique, les atouts de la Tunisie ne manquent pas. Autant dire, un processus de réformes de fond, un niveau semblable à celui de la France en matière de qualité d’enseignement supérieur, et qui est cinq à six fois moins cher, ainsi qu’une démocratie naissante.
La Tunisie commence à récolter les premiers fruits de cette stratégie. Signalons dans ce sillage qu’en un an et demi seulement, le nombre de conventions avec l’Afrique a grimpé de quatre à treize. En effet, trois nouveaux accords ont été conclus avec les pays du nord et les six autres, avec les pays du sud.
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Malgré les signes positifs, le gouvernement ne lésine pas sur les efforts pour attirer davantage les apprenants étrangers. Parmi les diverses actions menées, on cite l’ouverture prochaine d’une agence d’accueil des étudiants étrangers en vue de leur faciliter les procédures d’inclusion dans le pays.