ESSECT ENSIT Business Incubator
En partenariat avec l’Ecole supérieure d’ingénieurs de Tunis, la Junior Essect a organisé son événement ESSECT ENSIT Business Incubator, le 12 avril 2017, sous l’enseigne de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales de Tunis (ESSECT).
Sofiène Ghali, directeur de l’ESSECT, a inauguré le programme Business Incubator, dirigé par les deux responsables du Master Entrepreneuriat, Olfa Kammoun et Samir Borgi. Ahmed Ben Cheikh Larbi, directeur de l’ENSIT, a ensuite pris la parole pour parler de l’importance du programme de l’incubateur en Tunisie. Ce fut ensuite le tour de Nooman Fehri, ex-ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, de prendre la parole pour mettre l’accent sur le rôle déterminant de l’incubateur dans la promotion de l’entrepreneuriat.
Le programme s’est poursuivi avec des sessions de conférences dédiées à tous les acteurs jouant un rôle fondamental dans la création d’entreprises. Et pour commencer Marc Bidan, intervenant mastère de recherche et professionnel à l’IEMN-IAE, Polytech Nantes, Université de Nantes, a présenté un exposé sur l’entrepreneuriat en Tunisie à l’épreuve de la transformation numérique.
La parole a ensuite été donnée à Ismail Ben Zidia, maître de conférences à l’Université de Lorraine, qui a mis en évidence les enjeux logistiques de l’entrepreneur. Et enfin Mohammed Arfa, directeur à l’API, a partagé l’expérience de l’API en matière d’accompagnement de projet en pépinière.
Lors de ces débats, plusieurs témoins ont parlé de leurs expériences et leur parcours lors du lancement de leurs propres entreprises. Maher Kallel, directeur de groupe Poulina, a été invité pour parler des Business Angels et le financement de l’Entrepreneuriat. Selon lui, l’idée innovante et originale est le premier pas vers la réussite d’une entreprise. Dans ce cadre, les Business Angels sont des créateurs spécifiques qui croient en l’idée et misent sur elle. Il a mis l’accent, en outre, sur le problème des entreprises tunisiennes qui ne déclarent pas leur faillite en cas d’échec vu que la liquidation judiciaire est très complexe.
“On reçoit des étudiants comme vous qui nous proposent des business models.Et nous les aidons à lancer leurs start-ups, à travers notre incubateur privé Wiki Startup, et on fait également chaque mois des pitches et concours d’idées pour encourager les jeunes”.
Pour lui, le projet de startup n’est pas bancable car les banques n’investissent pas dans un projet avec 80% de risque d’échec. Le plus important selon lui est de tisser des relations et des connaissances qui donnent à l’entrepreneur la chance de découvrir le monde entrepreneurial. Le directeur du groupe Poulina a mis l’accent aussi sur l’importance de travailler avec une équipe équilibrée et solidaire. Il a conclu son intervention en braquant la lumière sur l’importance d’avoir des startups qui réussissent pour changer la situation de la Tunisie.
“C’est vous qui comptez, vous devrez continuer à évoluer, à apprendre, tester”. Avec cette phrase Zhaira Bannani, fondatrice de Wellcom, a mis l’accent sur l’importance de croire en soi. Elle a parlé de son parcours et son expérience avant de lancer sa propre entreprise.
“J’ai commencé par des petits postes dans la communication et l’analyse d’images et cela m’a permis d’acquérir de l’expérience et d’apprendre. Et aujourd’hui je gère Wellcom, agence de consulting en communication et en image”.
A noter que l’événement était aussi une occasion pour inaugurer le nouveau local de l’incubateur situé au sein de l’institut. Il est dédié aux étudiants porteurs d’idées qui peuvent également entrer en contact avec les organismes financiers.