A la tête du peloton des pays du Maghreb et 8ème pays arabe occupe selon le rapport sur la compétitivité dans le monde arabe publié par le World Economic Forum (WEF) et la Banque mondiale, le Maroc continue de gravir les échelons.
Pour l’année en cours, le Maroc est devancé par les Emirats Arabes Unis, le Qatar, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, le Koweit, Oman ainsi que la Jordanie. Selon le rapport, le Maroc arrive également à la 9ème place pour ce qui est de l’entrepreneuriat dans le monde arabe.
Concernant la capacité du pays à attirer et à retenir les talents, le Maroc, à l’instar du monde arabe dans son ensemble, reste à la traîne avec un score de 3,4 comparé aux Etats-Unis ayant un score de 5,8.
Plus encore, le rapport ne tarit pas d’éloges sur l’infrastructure du Maroc, soulignant que le port de Tanger Med, ouvert en 2007, continue d’attirer un trafic croissant et est considéré aujourd’hui comme étant l’une des principales portes d’entrée de la Méditerranée. D’ailleurs, Le Maroc a également investi dans son infrastructure ferroviaire et aéroportuaire, avec la première liaison ferroviaire à grande vitesse du continent africain inaugurée en 2018.
Le royaume mise totalement sur les conditions politiques et macroéconomiques stables, ainsi que sur la santé et le niveau d’éducation de sa population à en croire l’analyse du WEF, qui reconnaît les efforts entrepris par les autorités locales pour ce qui est de l’attraction des capitaux étrangers, la réduction des dettes publiques et de l’inflation ainsi que l’augmentation de l’épargne nationale. Quoique des efforts doivent encore être déployés en termes de bureaucratie, de fiscalité et d’égalité du genre.
Pour ce qui est de la Tunisie, elle se classe à la 10ème place. Le rapport souligne que le pays n’a pas pu améliorer son classement depuis 2014. Le marché du travail demeure le premier chantier de réformes à engager. L’environnement des affaires est encore difficile, marqué notamment par la baisse de 13.1% des réserves en devises du pays, la hausse du déficit budgétaire (5.7% du PIB) et la hausse de l’endettement (60.6% du PIB). Néanmoins, la Tunisie décroche la première place en matière d’utilisation des technologies de l’information et de la communication.