Après une saison touristique positive, les préparatifs sont en cours pour réussir celle de 2025. Parmi les actions à entreprendre, il y a celle relative à la promotion de la destination dans les marchés cibles. Selon les données de la loi de finances 2025, le budget publicitaire s’élève à 42 Mtnd. Bien que la destination Tunisie soit installée, il faut toujours investir, car les concurrents le font. Soutenir l’image du pays s’impose pour protéger un secteur plus que jamais clé pour l’économie nationale et pour la balance des paiements.
Le plus dur sera l’indentification de campagnes de communication créatives, innovantes et disruptives pour promouvoir les histoires inspirantes de la Tunisie. Ces récits doivent fournir une narration positive du pays et le positionner en tant que destination privilégiée dans l’esprit des futurs voyageurs.
Le choix des canaux de communication est également important. Nous pensons qu’il faut limiter la présence dans les médias classiques, comme les chaînes télé européennes, les stations de métro parisien ou dans certains journaux. Il serait plus utile de se diriger vers les médias alternatifs et les réseaux sociaux qui sont devenus le principal facteur d’influence sur les consommateurs. Il faut bien travailler cet axe, à travers des campagnes payantes et un choix réfléchi des influenceurs.
Il convient aussi de faire attention à ce qu’on raconte sur le pays sur le net. Les touristes se renseignent sur la réputation des établissements et des destinations, non pas auprès des tour-opérateurs, mais via les applications et les forums communautaires. Les voyageurs font part directement de leur expérience en notant et en commentant sur les sites et forums. Près d’un voyageur sur deux décide de changer sa destination initiale après consultation des sites et différentes sources d’information sur la toile. Occuper cet espace virtuel et l’influencer est une obligation et tous nos concurrents de la région le font.
Il y a du pain sur la planche pour les responsables de cette campagne. Nous comptons sur eux pour maximiser les recettes touristiques. Chaque euro compte.