Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont baissé de 21% à fin avril 2024, par rapport à la même période de 2023, se situant à 715 ktep, selon la conjoncture énergétique, publiée par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
En effet, la production de gaz commercial sec a diminué de 30% et la redevance sur le passage du gaz algérien a enregistré une baisse de 5% à fin avril 2024 par rapport à fin avril 2023.
Plus précisément, cette baisse a touché plusieurs champs:
- Champ Hasdrubal: baisse de la production de 11%.
- Champs Nawara: baisse de la production de 47%, et ce, suite à l’arrêt planifié du 19 février au 7 mars 2024 pour des travaux de maintenance.
- Gaz commercial du Sud: baisse de la production de 12%.
- Champ Miskar: baisse de la production de 20%.
- Baisse du forfait fiscal sur le transit de gaz d’origine algérienne de 5% à fin avril 2024 par rapport à fin avril 2023.
Par ailleurs, la répartition de la redevance totale entre la redevance cédée à la Steg et la redevance exportée montre que la plus grande partie est cédée à la Steg (85%).
Le gaz algérien
Par ailleurs, durant le premier semestre de 2020, le forfait fiscal sur le passage du gaz algérien via la Tunisie vers l’Italie a connu une baisse significative à cause de la pandémie du Covid-19, selon la même source. En conséquence, les volumes de gaz naturel acheminés depuis l’Algérie ont également diminué. Toutefois, dès le mois de juillet 2020, une reprise graduelle de la demande a été constatée, tendance qui s’est maintenue et renforcée au fil des années suivantes.
En outre, les achats du gaz algérien ont diminué de 5%, entre fin avril 2023 et fin avril 2024, pour se situer à 683 ktep.
L’approvisionnement national en gaz naturel a enregistré une baisse de 9% entre fin avril 2023 et fin avril 2024 pour se situer à 1352 ktep. La répartition de l’approvisionnement se présente comme suit:
- Baisse de la part du gaz national de 38 à 30%.
- Hausse de la part de la redevance perçue en nature et cédée à la Steg de 13 à 20%.
- Hausse de la part des achats du gaz algérien de 49 à 50%.