Google a annoncé l’ouverture de son premier centre de données sur le continent africain, situé à Johannesburg en Afrique du Sud, selon un communiqué publié le mercredi 31 janvier par la firme technologique américaine.
«Cette région devrait générer plus de 2,1 milliards de dollars pour le PIB sud-africain et créer plus de 40 000 emplois d’ici à 2030», selon le site Le big data.fr.
En effet, les entreprises de toutes tailles du continent ont désormais accès à des services de cloud haute performance, sécurisés et à faible latence. Au-delà de l’infrastructure et des services, Google s’engage à fournir aux entreprises des outils et des formations sur les dernières technologies du cloud et les pratiques commerciales durables. Ce qui leur permet de prospérer, d’innover et de rester compétitives sur la scène internationale.
Par ailleurs, et comme toutes les régions Google Cloud, celle de Johannesburg est reliée au réseau sécurisé de Google. Ce réseau, comprenant un système de câbles à fibre optique à grande capacité, est déployé sous terre et en mer à l’échelle mondiale. Il intègre le câble sous-marin Equiano récemment achevé, connectant le Portugal au Togo, au Nigeria, à la Namibie, à l’Afrique du Sud et à Sainte-Hélène.
Avec l’ajout de la région de Johannesburg, le réseau compte désormais 40 régions Google Cloud et 121 zones qui, ensemble, fournissent des services Google Cloud à plus de 200 pays et territoires dans le monde.
Il est à noter que l’économie de l’internet en Afrique devrait atteindre 180 milliards de dollars d’ici 2025, soit 5,2% du produit intérieur brut (PIB) du continent, lit-on dans ledit communiqué.
Google Cloud rejoint ainsi la concurrence féroce dans le secteur du cloud en Afrique, aux côtés d’autres géants technologiques tels qu’Amazon Web Services, Microsoft Azure et Oracle.