Google prévoit d’accorder des licences pour de nouveaux ensembles de données cartographiques à une série d’entreprises afin qu’elles les utilisent pour créer des produits liés aux énergies renouvelables. Il s’agit de l’accès à de nouvelles API (interfaces de programmation d’applications) contenant des informations sur l’énergie solaire et la qualité de l’air.
Parmi les nouvelles offres, il y aura une API solaire, qui pourrait être utilisée par des installateurs solaires. Certaines de ces données proviendront d’un projet pilote axé sur le consommateur, un calculateur d’économies d’énergie solaire lancé à l’origine en 2015. Le programme permet aux utilisateurs d’entrer leur adresse et de recevoir une estimation des économies sur la facture d’électricité et la taille de l’installation solaire dont ils auront besoin. Il propose également une modélisation en 3D des toits des bâtiments et des arbres environnants, basée sur les données de Google Maps.
Le géant de la technologie compte vendre un accès API aux données individuelles des bâtiments, ou agrégées pour toutes les constructions d’une ville. Il dispose d’une gigantesque base de données pour plus de 350 millions de bâtiments.
Ce service générera des revenus compris entre 90 et 100 millions de dollars au cours de la première année suivant le lancement. Il existe également un potentiel de connexion avec les produits Google Cloud à terme.
La société prévoit également d’annoncer une API sur la qualité de l’air qui permettra aux clients de demander des données sur la qualité de l’air, telles que les polluants et les recommandations en matière de santé pour des lieux spécifiques. Elle inclura également des cartes thermiques numériques des données et des informations sur la qualité de l’air toutes les heures, ainsi qu’un historique de la qualité de l’air sur une période pouvant aller jusqu’à 30 jours.
En monétisant ses produits cartographiques, Google tente de diversifier ses sources de revenus dans un contexte de ralentissement économique. Il accorde actuellement des licences API pour la navigation à des entreprises telles qu’Uber, mais c’est loin d’être suffisant.