Les autorités américaines ont pris la décision, vendredi 10 mars, de fermer la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB), en grande difficulté.
En effet, la SVB est la 16e banque américaine par le volume des actifs, spécialisée dans le secteur technologique. Ce dernier faisant face à des difficultés, entre la hausse des taux d’intérêt et les remous dans la tech, les clients de SVB ont retiré ces derniers mois beaucoup d’argent de leurs comptes. Pour disposer de suffisamment de liquidités, la banque avait annoncé mercredi qu’elle cherchait à lever rapidement du capital. Dans la foulée, elle perdait 60% à la Bourse de New York jeudi et son titre a été suspendu vendredi avant le début de la séance, rapporte Le Monde.
Deux jours après la fermeture de la Silicon Valley Bank, les autorités de régulation ont fermé, dimanche, l’institution financière Signature Bank, qui comptait 89 milliards de dollars de dépôts.
Par ailleurs, aujourd’hui, la branche britannique de la banque californienne en faillite Silicon Valley Bank a été vendue à HSBC, a annoncé lundi 13 mars le Trésor britannique. Et d’ajouter que les clients de SVB UK pourront accéder à leurs dépôts et leurs services bancaires normalement à partir d’aujourd’hui, selon France 24.
Outre la stabilité du système bancaire, beaucoup se disent préoccupés par les répercussions de la faillite de SVB sur le secteur technologique, américain mais aussi au-delà. SVB se targuait d’avoir pour clients “près de la moitié” des entreprises technologiques et des sciences du vivant financées par des investisseurs américains. Dans ce cadre, le ministre britannique des Finances, Jeremy Hunt, a estimé, dimanche, que la chute de SVB posait un “risque sérieux” pour le secteur de la tech de son pays.