Le tourisme tunisien reprend du poil de la bête à l’ère de la post-pandémie et du retour à la mobilité internationale. Deux événements ont été organisés dans cette direction: l’un concerne le tourisme saharien et oasien et l’autre le tourisme culinaire.
Mettre en avant le désert tunisien
A l’approche de la haute saison du Sud tunisien, une conférence nationale sur le tourisme saharien et oasien a été organisée le mercredi 9 novembre. Elle est initiée par l’Union européenne et organisée par le ministère du Tourisme et celui de l’Économie et de la Planification. Elle s’inscrit dans le cadre du programme “Tounes wijhetouna”, financé par l’Union européenne et en présence de Marcus Cornaro, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie.
Les projets évoqués pour dynamiser le tourisme dans le Sud tunisien comportent notamment la connectivité aérienne nationale et internationale pour l’aéroport international de Tozeur-Nefta. La préservation du patrimoine matériel et immatériel, la transition vers le tourisme durable et l’établissement de programmes d’activité (festivals…) ont été évoqués. Le colloque national se tient en marge de la célébration de la Journée nationale du tourisme saharien, adoptée le 12 novembre de chaque année.
La Route culinaire pour découvrir le tourisme culinaire dans six régions
Le 10 novembre, le tourisme culinaire tunisien a été mis à l’honneur via le lancement du projet de la Route culinaire de Tunisie. Cette dernière initiative a été développée en partenariat avec le projet «Promotion du tourisme durable». Cette nouvelle route touristique invite les touristes à découvrir six régions à travers six produits phares: «Le Fromage du Nord-Ouest», «L’Harissa du Cap Bon», «Les Olives du Centre et du Dahar», «Le Vin du Nord», «Les Dattes du Sud-Ouest» et «Le Poulpe de Kerkennah».
L’évènement de lancement de la Route culinaire a eu lieu le 10 novembre à Tunis, en présence du ministre du Tourisme, Mohamed Moez Belhassine, de représentants de l’Union européenne et de l’ambassade d’Allemagne. Durant cet événement, un panel a rassemblé des acteurs du tourisme culinaire qui ont partagé leurs expériences respectives et débattu des stratégies à adopter pour offrir plus de visibilité et de valeur au patrimoine culinaire du pays. Les personnes présentes ont également dégusté un repas spécialement concocté par un chef cuisinier.
La Route culinaire est soutenue par le projet «Promotion du tourisme durable» qui est une action conjointe de l’Union européenne dans le cadre du programme «Tounes wijhetouna» et du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), mise en œuvre par la GIZ Tunisie, en partenariat avec le ministère tunisien du Tourisme et de l’Artisanat. Elle vise à améliorer le bien-être économique et social des communautés locales, notamment des femmes et des jeunes, en leur offrant des activités génératrices de revenus durables.