En Tunisie, l’on est arrivé, ces dernières années, à se familiariser avec la nouvelle approche de l’apprentissage : l’e-learning. Mais l’inclusion des jeux vidéos dans l’enseignement pourrait susciter des questionnements, tant l’image de ces jeux est négative dans les milieux éducatifs.
« Serious Factory », qui édite des simulateurs 3D immersifs pour la formation pour développer la performance individuelle et collective, fait de l’humour et des jeux plus qu’un simple amusement. Les jeux vidéos peuvent représenter une des meilleures stratégies d’apprentissage.
L’idée est de captiver l’attention du joueur le plus longtemps possible et de lui procurer un sentiment de satisfaction en intégrant dans le jeu trois éléments essentiels : la motivation, qui est le facteur déclencheur poussant l’apprenant à avancer dans le jeu, l’action qui l’incite à progresser en lui proposant des récompenses de différentes sortes … et le feedback qui favorise l’interactivité et donne au jeu un aspect réel.
Même si elles sont peu nombreuses, les expériences des jeux vidéos sérieux existent. A titre d’illustration, l’intégration d’un jeu personnalisé proposé par « Serious Factory » à un institut de formation ferroviaire au Maroc a permis de réaliser un gain de temps considérable. La formation n’a duré que 2.5 jours en salle des jeux au lieu de 14 jours prévus en présentiel. En outre, les collaborateurs ont été capables de capter et de mémoriser les tâches plus facilement. D’ailleurs, le taux d’évolution a atteint 94%.
Outre les objectifs pédagogiques, ce jeu a permis d’explorer et de comprendre un contexte de manière ludique et sans prendre de risques réels, évitant ainsi aux joueurs de paniquer en cas de crise et durant les moments difficiles.