Entrée en vigueur le 15 février 2018, l’ISO 31000 :2018 est la nouvelle norme de « management du risque-lignes directrices ».
A quoi la norme ISO 31000 se réfère-t-elle ?
L’Organisation Internationale de la Normalisation (ISO) est une fédération mondiale d’organismes nationaux de normalisation qui se donne pour mission d’élaborer des normes internationales.
La norme ISO 31000 concerne le management du risque, qui est un outil efficace facilitant la prise de décision et qui devrait être adopté par toutes les organisations. En effet, selon la définition de Wikipédia : « Le management du risque est la discipline qui s’attache à identifier, à évaluer et à prioriser les risques relatifs aux activités d’une organisation, quelles que soient la nature ou l’origine de ces risques, pour les traiter méthodiquement de manière coordonnée et économique. Il s’agit d’une composante de la stratégie d’entreprise qui vise à réduire la probabilité d’échec ou d’incertitude de tous les facteurs pouvant affecter son projet d’entreprise. »
Cette norme est destinée aux organisations publiques et privées œuvrant dans tous les domaines en vue de leur fournir les lignes directrices sur les avantages et les valeurs d’un management du risque efficace.
Spécificités de la version 2018
Cette édition 2018 de la norme ISO 31000 vient réviser la première édition de 2009 et a fait l’objet d’un guide récapitulatif pertinent.
Ce travail de révision a un objectif spécifique. Il s’agit de rendre les pratiques de management du risque utilisées plus adaptées aux menaces actuelles auxquelles sont confrontées les entreprises désirant améliorer leur planification et mieux maîtriser l’art de prise de décisions et de leadership.
Par rapport à l’édition précédente, quatre principales modifications ont été effectuées :
1/ Revue des principes de management du risque.
2/ Mise en exergue du leadership de la direction et de l’intégration du management du risque, en commençant par la gouvernance de l’organisme.
3/ Importance accrue accordée à la nature itérative du management du risque, en notant que de nouvelles expériences, connaissances et analyses peuvent conduire à une révision des éléments, actions et moyens de maîtrise du processus à chacune de ses étapes
4/ Simplification du contenu en se concentrant davantage sur le maintien d’un modèle de système ouvert pour s’adapter à de multiples besoins et contextes.
A noter que l’Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers (APTBEF), membre du comité tunisien regroupant la BCT, les Ministères des Finances et de l’Industrie et des PMEs, la STEG, la SONEDE et l’Institut de la santé et de la sécurité au travail, a contribué aux travaux de révision et de publication de cette nouvelle norme.