Suite aux tensions survenues cette année dans certaines institutions d’enseignement supérieur, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous a été auditionné, ce matin le 28 mai 2018, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) en plénière.
Le désaccord entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) et le syndicat Ijaba a débuté, rappelons-le, depuis le mois de Janvier, sous prétexte que les revendications de ce dernier ne soient pas entendues. Résultats : 6% des enseignants universitaires ont procédé à une grève, et certains ont même boycotté les examens, laissant craindre une éventuelle année blanche.
Les députés ont, ainsi, saisi l’occasion pour poser des questions orales relatives aux mesures à prendre pour la restructuration de l’enseignement et les perspectives du ministère de tutelle.
A cet égard, Slim Khalbous a veillé à rassurer, en premier lieu, qu’ « il n’y aura pas d’année blanche pour cette année ! ».
Et d’ajouter : « Bien que leurs revendications soient légitimes, les enseignants auraient dû protester autrement, non en mettant leur intérêt personnel au détriment de l’intérêt de l’étudiant.»
Il a rappelé, d’ailleurs, que plusieurs mesures ont été prises pour remédier à cette effervescence, en l’occurrence la création d’un comité chargé de préparer les examens pour éviter toute sorte de boycott. Et c’est à ce moment qu’un étudiant, présent à la plénière, a tiré la sonnette d’alarme, en refusant catégoriquement qu’une personne, autre que ses propres enseignants s’engage à lui fournir les examens.