Dans son dernier rapport portant sur “Les Perspectives pour l’économie mondiale”, la Banque Mondiale (BM) a affirmé que la croissance économique dans la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient) s’établira à 2,4% en 2020, et ce sous l’effet de la hausse des investissements et de l’amélioration du climat des affaires. Pour la Tunisie, la BM table pour une croissance de 2,2% la même année. Cet objectif ne sera atteint que par la mise en oeuvre des réformes nécessaires.
Concernant les autres pays de la région MENA, l’Institution Mondiale prévoit une croissance de 3,5% pour le Maroc, de 1,9% pour l’Algérie – une baisse causée par l’instabilité politique et l’incertitude qu’elle a provoquée – et de 5,8% pour l’Egypte. Les pays exportateurs de pétrole, pour leur part, devraient afficher une croissance économique de 2%. Les importateurs de l’or noir, quant à eux, devraient enregistrer une croissance de 4,4%.
Sur le plan international, la BM estime que la croissance s’établira à 2,5%. Cependant, il existe encore des risques de baisse malgré la reprise des investissements et du commerce. Dans ce même contexte, les économies émergentes devraient connaître un ralentissement. Selon la BM, ce serait en raison de la baisse des investissements et du recul des gains de productivité. La Chine, qui nous a habitués à des performances économiques records, verra sa croissance chuter jusqu’à 6% en 2020. Et pour cause : la baisse de ses exportations et la hausse de la dette publique.