Outre les chiffres sur la masse salariale du secteur public, les résultats provisoires de l’exécution du Budget de l’Etat, pour la fin de l’année 2019, ont fourni des détails sur la pression fiscale en Tunisie. Celle-ci a atteint 25,3% en 2019, alors qu’elle était à 21,9% en 2017. On apprend, aussi, que les recettes des impôts directs ont atteint 12,65 milliards de dinars en 2019, ce qui représente une augmentation de 39,5% par rapport à 2018.
La hausse des recettes générées par l’impôt sur le revenu explique cette croissance. De fait, cet impôt a augmenté de 38,6 points, atteignant les 8,8 milliards de dinars. Pour sa part, l’impôt sur les sociétés a rapporté 3,83 milliards de dinars l’an dernier, alors que les recettes étaient à 2,7 milliards en 2018.
Par ailleurs, selon les informations disponibles, on apprend que les impôts directs ont rapporté 16,25 milliards de dinars, ce qui représente une hausse de 5,3 points par rapport à 2018. La TVA, dans ce contexte, a rapporté 7,79 milliards de dinars. On compte 1,28 milliard de dinars pour les droits de douane, 2,87 milliards de dinars pour les droits de consommation et 4,29 milliards de dinars pour les autres impôts indirects.
A titre d’information, la Tunisie figure parmi les pays arabes où la pression fiscale est la plus haute. C’est ce qu’a révélé un document publié par le Fonds Monétaire Arabe (FMA) en janvier 2020.