C’est toute la Cité de la Culture de Tunis qui a vibré au rythme de l’EU4Youth, la rencontre de référence dédiée à la jeunesse tunisienne. C’était le jeudi 28 novembre 2019, une belle et douce journée ensoleillée. Ils étaient des centaines à avoir investi la vaste Cité de la Culture, souriants et, surtout, impatients de découvrir ce qui les attend à l’avenir. Des universités européennes étaient présentes sur place pour leur proposer leurs offres de formation, mais pas seulement : il y avait également des stands occupés par des Start-ups à la recherche de nouveaux talents.
Plus de 3000 jeunes étaient attendus pour cet EU4Youth et d’après l’ambiance générale et ce que l’on a pu voir, ce nombre a été atteint ! De grandes universités européennes étaient présentes. On citera, à titre d’exemple, l’Université de Huelva (Espagne), Rennes School of Business (France) ou encore l’ISAG-European Business School (Portugal).
Le Ministère Tunisien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique était également présent. Imed Ben Abderrahim, son représentant, nous a indiqués que l’institution souhaite aider les étudiants tunisiens, qui profitent du programme Erasmus Plus, dans leurs recherches. “Le programme est très vaste et les étudiants risquent de s’y perdre. Nous sommes donc là pour les orienter”, a-t-il précisé.
Etait également présent lors de l’EU4Youth, Anouar Helmi, Responsable du Développement Afrique, Moyen-Orient et Asie Mineure au sein de la Rennes School of Business.
Ce dernier a affirmé que plusieurs étudiants tunisiens sont venus le voir pour postuler à une formation. “Nous échangeons des étudiants dans le cadre d’un partenariat avec l’Université Européenne de Tunis. Nous allons développer d’autres partenariats, notamment avec la Mediterranean School of Business (MSB)”, a-t-il expliqué.
Qu’en est-il du niveau des étudiants tunisiens ? D’après le responsable au sein de la Rennes School of Business, ils sont très doués pour la finance et la comptabilité. D’ailleurs, le directeur général de l’université est un tunisien. “C’est un as de la finance !”, nous a encore confiés Anouar Helmi. D’une manière générale, poursuit-il, les étudiants étrangers font preuve d’une persévérance exceptionnelle. Certains ont même entamé deux masters à la fois.
Le EU4Youth était, par ailleurs, l’occasion pour la jeunesse tunisienne de prendre part à des conférences portant sur des thématiques variées. Certaines étaient axées sur la mobilité internationale, d’autres sur les trucs et les astuces pour mettre sa start-up naissante sur les bons rails. Le volet environnemental n’était pas en reste, au même titre que l’économie sociale solidaire. Tout était en place, en somme, pour informer et étancher la soif du savoir de la jeunesse tunisienne.