Le Mondial du Bâtiment est la référence mondiale des salons consacrés à la construction et au bâtiment. C’est d’ailleurs ce qu’a réaffirmé Guillaume Loizeaud, directeur général du salon. Dans une déclaration accordée au Manager, il souligne que l’événement est une occasion de réunir tous les professionnels de la construction et du bâtiment, quel que soit leur pays.
Plusieurs grands thèmes ont été mis en valeur cette année, à l’instar de la Construction Tech. Le directeur général rappelle qu’il s’agit d’un vaste espace dédié aux nouvelles technologies. D’ailleurs, nous en parlions dans un précédent article. Au total, l’espace regroupe pas moins de 100 startups spécialisées dans le bâtiment. “C’est inédit, ça n’a jamais été fait dans le monde”, s’est félicité Guillaume Loizeaud.
D’autre part, le directeur général a abordé le off-site – hors site -, qui représente un nouveau secteur du bâtiment. Il s’agit d’une nouvelle manière d’organiser les chantiers, plus en amont. L’objectif est de construire des bâtiments plus confortables, tout en assurant des gains de productivité considérables. L’accent sera aussi mis sur la construction bas carbone ainsi que sur toutes les formes d’économie d’énergie.
Question chiffres, Guillaume Loizeaud espère que le salon accueillera, au moins, 330 000 visiteurs cette année. “Les allées étaient plutôt bien fréquentées. J’ai confiance pour la suite”, a-t-il assuré. A titre de comparaison, 340 000 visiteurs ont été recensés lors de la précédente édition de Batimat. On comptait, dans ce même contexte, 70 000 visiteurs internationaux.
Qu’en est-il de la place de l’innovation dans le secteur ? D’après le directeur général du Mondial du Bâtiment, celle-ci est aujourd’hui bien intégrée. “C’est l’exemple de la technologie BIM – maquette numérique -. Il y a 5 ans, elle était très peu utilisée. Or, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En France, près de 50% des professionnels affirment qu’ils utilisent cette technologie. Ils ont compris qu’elle permet de travailler plus efficacement en livrant des chantiers plus rapidement. Plus encore : les nouvelles technologies permettent de réduire l’empreinte carbone du secteur et d’optimiser la consommation d’énergie”, a encore expliqué Guillaume Loizeaud.