Fraîchement arrivée à la tête du FMI (Fonds monétaire international), la nouvelle directrice générale, Kristalina Georgieva, a voulu, dès le départ, être claire au sujet de la condition des femmes au sein des entreprises. “N’acceptez jamais d’être moins bien payées que vos collègues hommes. Jamais !”, a-t-elle lancé selon une dépêche de l’Agence France Presse (AFP), à l’occasion du début des Assemblées annuelles du FMI et de la BM (Banque mondiale) qui se tiennent actuellement à Washington.
La nouvelle numéro 1 de l’institution internationale a assuré qu’elle est déterminée à mener le combat en faveur de l’égalité femmes-hommes dans le monde du travail. Pas seulement : Kristalina Georgieva s’est aussi dite favorable à l’instauration des quotas pour permettre aux femmes d’accéder à davantage de postes de responsabilité Elle admet, néanmoins, qu’un système de quotas ne constitue pas une solution “parfaite”, mais plutôt “pragmatique”. Les femmes, poursuit-elle, se remettent en question plus que les hommes.
Autre thématique soulevée par la nouvelle patronne du FMI : les travaux non rémunérés (tâches ménagères, soins apportés aux enfants et aux personnes âgées, etc.). Selon Kristalina Georgieva, une femme passe deux heures par jour pour accomplir ce genre de travaux. “Trop souvent, les femmes sont obligées de supporter le fardeau des tâches ménagères. Ce temps consacré au travail non rémunéré reflète les contraintes imposées par les normes culturelles, mais aussi le manque de services publics et de congé familial”, a-t-elle encore déploré.
Dans ce contexte, la nouvelle directrice générale du FMI appelle à renforcer les services de garde d’enfants ou de personnes âgées. Elle préconise également la mise en place de mesures favorables à la politique familiale, comprenant, à titre d’exemple, les congés parentaux.