Dans le cadre du projet « Renforcer la résilience et la sécurité humaine des communautés vulnérables en milieu urbain à travers la mise en œuvre du cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes 2015–2030 », financé par le PNUD, à travers le Fonds d’Affectation Spéciale des Nations Unies pour la Sécurité Humaine, cinq gouvernorats de la Tunisie bénéficieront de ce cadre dénommé Sendai, qui comprend sept objectifs mondiaux visant à améliorer la résilience urbaine, dont la réduction de la mortalité mondiale due aux catastrophes naturelles, lesquelles engendrent des pertes économiques et des dommages aux infrastructures et aux services.
Les objectifs ambitionnent également d’accroître la disponibilité de systèmes d’alerte précoce multirisques et d’une meilleure coopération entre les pays développés et les pays en développement pour accroître la résilience urbaine dans les villes et favoriser un environnement plus sûr pour les citadins.
Ce projet, qui constitue une action pilote, envisage d’intervenir dans dix municipalités au niveau de la Tunisie et de la Mauritanie, visant le renforcement de capacités en matière de résilience et de sécurité humaine au niveau local, et la promotion de partenariats innovants pour renforcer les capacités de résilience et de sécurité des personnes.
Ainsi, au niveau des municipalités de Bousalem, Gabès, Kasserine, Mateur et Siliana , le projet permettra d’aider à la protection des communautés urbaines vivant dans des conditions vulnérables et de développer les capacités des institutions locales dans les domaines des catastrophes naturelles et ainsi améliorer la sécurité des personnes vulnérables. Le projet a démarré en 2017 et s’achèvera 2019.
En 2015, Ain Draham a été la première ville nord-africaine à participer à la campagne “Making Cities Resilient” de l’UNSIDR (United Nations International Strategy for Disaster Reduction). Cette initiative fait suite à des tempêtes de neige et à des glissements de terrain dévastateurs en 2012, qui ont tué et blessé des dizaines de personnes, et détruit des infrastructures dans la ville, soulignant la nécessité d’améliorer la résilience urbaine de la ville de Ain Draham.