Après la numérisation des chèques par le biais de la publication de la loi n°41-2024 du 2 août 2024, portant sur la réglementation des chèques et l’application Tunichèque, on doit légalement chercher des alternatives pour assurer nos opérations de paiement en cas de manque de solde. L’effet de commerce, notamment la lettre de change et le billet à ordre, est un outil financier utilisé par les entreprises pour sécuriser et formaliser les paiements à terme dans le cadre de transactions commerciales. Il offre de nombreux avantages, notamment en permettant aux entreprises de financer rapidement leurs achats ou ventes sans avoir recours à des lignes de crédit classiques. En acceptant ce type de paiement, les créanciers peuvent recevoir des fonds avant l’échéance de la créance, ce qui améliore leur trésorerie et leur offre une meilleure gestion de leurs liquidités.
En plus d’optimiser la trésorerie des entreprises, l’effet de commerce réduit également les risques de non-paiement. Le tiré (le client) s’engage formellement à régler la somme à une date précise, ce qui sécurise la transaction pour le créancier. En cas de non-paiement, le porteur de l’effet peut engager des actions légales pour récupérer son dû. Ainsi, cet instrument protège les entreprises contre les impayés tout en offrant des garanties sur les transactions commerciales.
L’effet de commerce renforce également la relation client en offrant des délais de paiement plus souples, ce qui peut favoriser la fidélisation des clients. De plus, il est accessible à toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité, ce qui leur permet de bénéficier des avantages d’une gestion plus flexible des paiements. En transférant la créance à une banque ou en l’escomptant, les entreprises peuvent rapidement convertir leurs créances en liquidités, renforçant ainsi leur capacité à financer d’autres investissements ou projets.