Selon le rapport Business Ready publié récemment par la Banque mondiale, le secteur privé génère environ 90% des emplois, 75% des investissements, plus de 70% de la production et plus de 80% des recettes publiques dans les économies en développement.
Cependant, il est en stagnation depuis la crise financière mondiale de 2008. L’investissement privé dans ces économies a considérablement ralenti.
La croissance de l’investissement par habitant entre 2023 et 2024 devrait atteindre en moyenne seulement 3,7%, soit à peine la moitié du taux des deux décennies précédentes.
Pour combattre cela, le secteur privé doit devenir plus dynamique et résilient pour relever les vrais défis du développement. Rien que dans la prochaine décennie, le monde devra créer des emplois pour 44 millions de jeunes chaque année, dont 30% en Afrique
Pour sortir du «piège du revenu intermédiaire», les économies en développement doivent enregistrer une croissance du PIB par habitant de plus de 5% par an sur de longues périodes. Pour lutter contre le changement climatique et atteindre d’autres objectifs clés du développement mondial d’ici à 2030, elles devront assurer une augmentation substantielle des investissements, environ 2,4 milliards de dollars par an.
Le rapport évalue également le climat des affaires de chaque pays. Dans le continent africain, le Rwanda se classe au premier rang avec un score de 72,67, suivi de l’île Maurice (63,67), du Maroc (62,67), du Botswana (61) et du Togo (56,1).