Le colloque annuel de l’Institut tunisien des administrateurs (ITA), qui s’est tenu le 6 juin , était l’occasion de réunir des compétences nationales et internationales, afin de discuter de l’interaction entre l’intelligence artificielle et la gouvernance, ainsi que des enjeux et perspectives associés.
La rencontre s’est focalisée sur la relation fondamentale entre le progrès technologique et le développement des systèmes de gouvernance des entreprises et des banques. Désormais, la gouvernance est digitalisée et fonctionnera même avec des formes d’intelligence artificielle qui lui donneront plus de fiabilité et d’efficience.
Moez Joudi, président de l’Institut tunisien des administrateurs ,a affirmé que l’ITA est devenu désormais l’association professionnelle de référence de représentation des administrateurs de sociétés et de banques en Tunisie et de diffusion des bonnes pratiques de gouvernance et de transparence des entreprises et des banques.
L’ITA se charge de former et informe les administrateurs, et les sensibilise également par rapport à leurs droits et obligations. En seulement quatre ans, l’institut a pu former et certifier 120 Administratrices et Administrateurs de sociétés et de banques qui constituent un vivier pour les entreprises et les établissements de crédit de la Place.
Grâce à ses partenariats et son activisme, l’association a su s’aligner sur les changements et les évolutions du monde économique et financier.
Joudi a aussi révélé que l’ année précédente , les défis de l’ESG (Environnement, Social, Gouvernance) ont été mis en exergue avec des recommandations et des plans d’action qui ont abouti à un partenariat avec l’IFC (International Finance Corporation), et qu’à partir de maintenant, l’accent est mis sur la technologie, l’innovation et le progrès.
Le colloque s’est conclu avec une remise des certificats aux différentes promotions de l’ITA. Particulièrement, l’attention a été mis sur le partenariat avec PWC pour le programme de certification des Présidents et des membres des Comités d’audit et des risques ainsi que sur le partenariat avec le Conseil Bancaire et Financier (CBF) pour la rédaction et la publication du Code de gouvernance des banques et des établissements financiers.