Durant le premier trimestre de 2024, les ressources budgétaires de l’État ont atteint 12 000 Mtnd, soit une hausse de 12,8% par rapport à la même période de l’année précédente. C’est ce que révèlent les résultats provisoires de l’exécution du budget jusqu’à fin mars 2024, publiés par le ministère des Finances.
Ce chiffre est stimulé par la hausse des recettes fiscales passant de 9 756,1 Mtnd à fin mars 2023 à 10 392,8 Mtnd au premier trimestre 2024, soit une amélioration de 6,5%.
Par ailleurs, les impôts directs, en particulier, ont grimpé de 14%, pour s’élever à 14 Mtnd. Cela est principalement attribué à l’augmentation des impôts sur les revenus, qui, ont dominé cette catégorie, avec 3 042,8 Mtnd, suivis des rémunérations et salaires à 2 191,5 Mtnd. Les impôts sur les sociétés ont également enregistré une augmentation de 29,1% par rapport au premier trimestre de 2023, générant 1 393,3 Mtnd.
Du côté des impôts indirects, 5 956,7 Mtnd ont été collectés, avec la TVA représentant la principale source de revenus pour l’État (2 572,3 Mtnd).
Les recettes non fiscales n’ont pas été en reste, totalisant 1 156,5 Mtnd pour le premier trimestre 2024, soit une hausse de 20,8%. Les revenus de participation ont constitué plus de la moitié de cette enveloppe avec 868,2 Mtnd tandis que les redevances du Gazoduc algérien n’ont représenté de cette somme que 80,7 Mtnd.