Lors de la première édition des «Rencontres du financement», organisée par la Ccitf et la CDC le 16 mai, Fernando Rodrigues, chef des opérations du secteur privé en Afrique du Nord à la Banque africaine de développement, a souligné l’importance de cinq secteurs prioritaires dans la stratégie de développement du secteur privé 2021-2025 de la BAD. Ces secteurs sont jugés essentiels pour catalyser la croissance du continent:
- L’énergie, climat et croissance verte
- L’agriculture et l’agro-industrie
- Les industries et services (y compris les TIC)
- Le transport multimodal
- La santé et l’éducation
Par ailleurs, la BAD cible principalement les grandes entreprises, les sociétés ad hoc, les entreprises publiques, les fonds de capital investissement et les institutions financières. Pour les PME, la banque utilise une approche indirecte, accordant des prêts aux banques locales et investissant dans des fonds d’investissement privés, qui à leur tour soutiennent les bénéficiaires finaux.
En parallèle, la BAD s’engage à mobiliser des capitaux tiers par le biais de garanties et de syndications, ainsi qu’à fournir des subventions d’assistance technique financées par des fonds de donateurs, pour amplifier son impact sur le développement.
Pour réaliser ces ambitions, la banque dispose de deux guichets de prêt distincts: l’un pour le secteur public, avec des conditions financières concessionnelles, et l’autre pour le secteur privé, opérant selon les conditions du marché.
Parmi les critères d’admissibilité:
- Le projet pour lequel un financement est demandé doit être situé ou mis en œuvre dans un ou plusieurs pays membres régionaux de la Banque en Afrique.
- La participation financière de la BAD est limitée à 33% du coût total du projet pour le financement des projets et des entreprises, à 50% des capitaux propres pour les institutions financières et à 25% du capital social total pour les investissements en actions.
- Le pays d’accueil ne devrait pas avoir d’objection à l’opération.