Une loi visant à renouveler les dispositifs de contrôle en cas de conduite en état d’ébriété sera promulguée d’ici la fin du mois de mars. C’est ce qu’a annoncé Saber Khafifi, le directeur de l’Observatoire national de la sécurité routière, lors d’une conférence de presse tenue le 7 février.
En effet, à l’aide d’un éthylomètre qui détermine et confirme le taux d’alcool d’un conducteur, l’agent de police décidera si cette personne va être mise en garde à vue ou en liberté, comme nous l’explique Mourad Jouini, attaché de presse à l’Observatoire national de la sécurité routière.
Il a également évoqué la détection automatique de presque toutes les infractions, telles que l’excès de vitesse, le non-port de la ceinture, l’utilisation du téléphone…
Toutes ces mesures sont prises afin de minimiser le nombre d’accidents ainsi que celui des victimes qui y sont associées.
Il convient de souligner, dans ce contexte, qu’en se basant sur le rapport mondial sur la sécurité routière, la Tunisie a progressé à la deuxième place en 2023, alors qu’elle occupait précédemment la quatrième position.
Zéro accident lors de la nuit du 31 décembre à Tunis
A la suite d’une campagne de sensibilisation, lancée le 24 décembre, menée conjointement par l’Observatoire et des compagnies d’assurances, aucun accident n’a été enregistré lors de la nuit du 31 décembre à la ville de Tunis.
Cette campagne a bénéficié du soutien du ministère de l’Intérieur, avec un déploiement intensif des forces de sécurité sur les routes. Elle a également été promue à travers divers médias, tant publics que privés, et la diffusion de messages de sensibilisation sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, en collaboration avec les trois opérateurs de télécommunications en Tunisie, la campagne a réussi à envoyer trois millions de messages aux citoyens.