Le 1er février 2024, le président Kaïs Saïed a présidé une réunion au palais de Carthage, rassemblant de hauts responsables gouvernementaux pour aborder des questions cruciales.
En ouverture de cette séance, le président a insisté sur l’urgence d’accélérer les audits des recrutements illégaux et a souligné la responsabilité individuelle en cas de manquement aux devoirs. Parallèlement, il a abordé la situation des diplômés au chômage en raison de la corruption dans les processus de recrutement. Par conséquent, il s’est interrogé sur les critères de recrutement lorsque des candidats possédant un doctorat sont évincés au profit de personnes n’ayant même pas obtenu leur certificat d’études primaires, tout en bénéficiant d’avantages tels que le logement et la voiture.
Quid des efforts de l’administration tunisienne?
Insistant sur le besoin urgent de remédier à cette situation, le président Saïed a dénoncé l’inaction de certains fonctionnaires au sein de l’administration publique. Selon lui, cette négligence ne résulte pas simplement d’une habitude, mais plutôt de motivations politiques. Il a martelé l’importance de la neutralité des institutions publiques de l’État, soulignant que ceux qui éludent leurs responsabilités pour des raisons partisanes devraient être tenus de rendre des comptes.
D’autre part, le chef de l’État a fermement condamné la compromission des institutions publiques, appelant à un assainissement rapide des pratiques abusives au sein d’entités cruciales telles que la Société tunisienne du sucre, l’usine sidérurgique Elfouladh et l’usine de pâte d’alfa et de papier de Kasserine.
Il a appelé à des poursuites judiciaires pour ceux impliqués dans le détournement des fonds publics.
Concluant son allocution, le chef de l’État a vigoureusement souligné que la Tunisie, bénéficiant de toutes les grâces divines, a l’obligation de répartir équitablement ses richesses selon les principes de justice et d’équité, assurant ainsi l’égalité de traitement pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence.