Le ministre des Transports, Rabie Majidi, a présidé une réunion axée sur le développement des énergies propres dans le secteur ferroviaire en Tunisie, selon un communiqué officiel. Financée par la Banque européenne d’investissement, une étude a été lancée pour orienter le transport ferroviaire vers les énergies renouvelables. Le ministre a souligné l’importance de cette transition pour un transport durable, en mettant en avant l’utilisation de batteries et d’hydrogène vert dans les trains.
Une décision a été prise pour allouer au moins 25% des acquisitions prévues au développement de la flotte de transport corporatif et régional à des bus électriques. Le ministre a insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des programmes d’acquisition de matériel de transport ferroviaire et de réhabilitation des infrastructures. Cela contribuera à améliorer la qualité des services pour les citoyens et à rendre plus efficace le transport de marchandises, en particulier le phosphate, une priorité à court et moyen terme.
L’étude recommande l’adoption de technologies émergentes et alternatives au gaz, en harmonie avec les ambitions nationales en matière de transition énergétique. Cela se traduit par l’utilisation de trains fonctionnant à l’aide de batteries ou d’hydrogène vert, avec des impacts positifs sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise des coûts d’exploitation et l’amélioration des services. Ces technologies favorisent également l’adoption de méthodes modernes tout en contribuant à assurer la souveraineté énergétique grâce à la production locale d’énergies conformément à la feuille de route pour l’hydrogène vert et le développement des énergies renouvelables.
Dans ce contexte, le ministre des Transports a appelé à exploiter le potentiel foncier disponible au port de Zarzis pour investir dans l’hydrogène vert, soulignant ainsi la volonté de tirer parti des ressources locales pour promouvoir la durabilité énergétique.