L’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, a annoncé, récemment, son partenariat avec la Banque du Caire pour élaborer une stratégie de financement climatique en Egypte. L’objectif ultime de cette initiative est d’accompagner la banque dans la mise en place de sa stratégie climatique.
En effet, le projet comprend plusieurs volets, notamment une évaluation interne de la Banque du Caire, une analyse détaillée de son portefeuille de financement climatique actuel, et une évaluation des risques liés au climat. Toutefois, au-delà de ces aspects internes, le partenariat a pour vocation de favoriser les investissements dans des projets respectueux de l’environnement et de soutenir la décarbonisation de l’économie égyptienne.
D’ailleurs, en juin dernier, le gouvernement égyptien a revu à la hausse ses engagements nationaux de lutte contre le changement climatique, visant à réduire de 37% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Rappelons que l’Égypte, avec la majorité de sa population concentrée sur une petite partie de son territoire proche des plans d’eau, est particulièrement vulnérable aux conséquences du changement climatique, notamment la rareté de l’eau, les sécheresses, la montée du niveau de la mer et les conditions météorologiques extrêmes.
Le projet est soutenu par le ministère fédéral allemand de l’Économie et de l’Action pour le climat (BMWK) et s’inscrit dans le programme climatique de l’IFC, qui vise à augmenter le financement du secteur privé pour des projets d’atténuation et d’adaptation au climat.
Selon le site de l’IFC, «la lutte contre le changement climatique est une priorité pour le Groupe de la Banque mondiale, qui s’est engagé à aligner 100% de toutes ses nouvelles opérations de financement sur les objectifs de l’Accord de Paris d’ici à 2025».