La ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Sarra Zaâfrani, a annoncé lors d’une séance de dialogue avec l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) que le coût de la stratégie nationale d’infrastructure routière à l’horizon 2035 s’élève à 35 milliards de dinars. Cette stratégie vise à renforcer les liaisons entre les différentes régions du pays et avec les pays voisins, ainsi qu’à faciliter l’accès des citoyens aux réseaux d’autoroutes, outre la réalisation de routes rapides reliant les régions intérieures aux principaux pôles économiques du pays.
La ministre a souligné que seules les routes numérotées, couvrant une distance totale de 19 963 km dont 84% sont goudronnés, relèvent des prérogatives de son ministère. La stratégie prévoit également l’extension du réseau autoroutier sur 1 320 km d’ici 2035, contre 743 km actuellement. Il est à noter qu’un projet de 186 km reliant Tunis à Jelma (Sidi Bouzid) est en cours de réalisation et devrait être achevé d’ici la première moitié de 2026.
De plus, la stratégie prévoit la réalisation de 390 km d’autoroutes dans les années à venir, notamment l’autoroute reliant Bousalem (gouvernorat de Jendouba) à la frontière algérienne (75 km), le prolongement de l’autoroute vers la ville du Kef (115 km) et les autoroutes Jelma/Kasserine et Jelma/Sidi Bouzid/Gafsa (200 km).
Les objectifs de la stratégie incluent également l’extension du réseau de routes rapides à 2 000 km d’ici 2035, contre 1 437 km actuellement, ainsi que l’extension du réseau routier à 20 000 km, contre 11 900 km actuellement. L’aménagement de circuits ruraux sur 30 000 km, contre 26 000 km actuellement, est également prévu afin de faciliter l’accès des habitants des zones rurales au réseau routier.
En ce qui concerne l’entretien et la maintenance des réseaux routiers, la ministre a déclaré que son département prévoit d’allouer une enveloppe annuelle de 300 millions de dinars à cette fin, ce qui permettra d’entretenir 500 km de routes chaque année.