Pour la première fois dans cette catégorie, la Tunisie est classée au 9e rang des pires pays au monde en termes de respect des droits des travailleurs. Et ce, selon l’Indice des droits dans le monde 2023 de la Confédération syndicale internationale (CSI).
Voici les principales raisons citées par global rights index qui expliquent ce classement:
- Les arrestations de dirigeants syndicaux.
- Les violations du droit de négociation collective.
- Les graves violations des libertés civiles et le déni du droit à la solidarité syndicale internationale.
Par ailleurs, le Bangladesh est à la tête du classement, suivi de la Biélorussie, l’Équateur, l’Égypte, l’Eswatini et du Guatemala. Myanmar occupe la 7e place, précédant ainsi les Philippines, la Tunisie et la Turquie qui ferme la liste.
Il est important de noter qu’en 2023, la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, dont la note moyenne est de 4,53, reste la pire au monde pour les droits des travailleurs et des travailleuses.
Quelques chiffres clés
Les violations des droits des travailleurs :
- 87% des pays ont violé le droit de grève.
- 79% des pays ont violé le droit de négociation collective.
- 77% des pays ont exclu le droit des travailleurs de constituer un syndicat et de s’y affilier.
- Dans 65% des pays, les travailleurs n’ont qu’un accès limité, voire aucun accès à la justice.
- 73% des pays ont fait obstacle à l’enregistrement de syndicats.
- 42% des pays ont limité les libertés d’expression et de réunion.