Entrepreneurs of Tunisia a publié une nouvelle infographie, retraçant les startups et les acteurs qui opèrent dans l’économie verte.
Six secteurs ont été identifiés: eau et ressources naturelles (10 startups), gestion des déchets (17), agriculture durable (17), énergie renouvelable (5), efficacité énergétique (4) et transports durables (8).
En tout, 3,78% des startups tunisiennes travaillent dans ces activités qui préservent l’environnement, une faible proportion qui reflète l’état de verdure de l’ensemble de l’économie. Pourtant, il y a un support important pour ce type d’investissements, avec 9 programmes d’accompagnement et l’appui de 17 organismes.
Par région, 24 startups sont essentiellement situées au Grand-Tunis, loin devant Sousse (4) et Siliana (4). C’est une facette du problème. Alors que ces entités sont logiquement plus présentes à l’intérieur du pays, où il y a des ressources naturelles à valoriser et exploiter, elles continuent à être concentrées dans la capitale. Les zones les plus polluées sont Gafsa, Gabès et Sfax, trois gouvernorats où chacun n’abrite qu’une une seule startup verte. Cela s’explique, en partie, par les lieux des résidences principales des entrepreneurs eux-mêmes, qui préfèrent opérer dans leurs villes natales.
Nous pensons que d’ici quelques années, la proportion de ces startups va passer à deux chiffres puisqu’il s’agit du principal axe de développement de la Tunisie, celui qui pourra drainer des ressources financières et des IDE. Les grandes entreprises n’ont pas la flexibilité nécessaire pour se reconvertir rapidement en processus de production à faible intensité carbone. Elles ne peuvent que s’allier à de petites entités capables d’agir rapidement. Ceux qui se projettent dans le futur doivent impérativement penser vert.