Le CIES Football Observatory a dressé la liste des 100 équipes les plus visibles sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram et TikTok).
Le Real Madrid accapare largement la plus haute marche du podium, avec 363 millions d’abonnés: 135 millions sur Instagram, 117 millions sur Facebook, 79,7 millions sur Twitter et 30,8 millions sur TikTok.
La deuxième équipe la plus suivie au monde n’est autre que le rival des Blancos, le FC Barcelone. Les Blaugranas ont 342 millions d’abonnés, répartis entre 119 millions sur Instagram, 112 millions sur Facebook, 82,8 millions sur Twitter et 28,3 millions sur TikTok.
Manchester United occupe la troisième place avec 206 millions d’abonnés. Les Mancuniens devancent le PSG (187 millions), la Juventus (144 millions) et Chelsea (134 millions).
Le grand gagnant du foot européen cette saison, Manchester City, vient après avec 131 millions de followers, ex aequo avec Liverpool. Bayern München et Arsenal ferment le top 10, avec respectivement 127 et 93,7 millions d’abonnés.
En dehors des cinq grands championnats européens, le trio de tête se compose des Brésiliens de Flamengo (14es avec 50 millions), suivis par les Égyptiens d’Al-Ahly (17es avec 45 millions), les Turcs de Galatasaray (18es avec 40 millions) et le saoudien Al-Nassr (19e avec 32,2 millions).
Il est aussi intéressant de signaler que certains athlètes ont encore plus de followers que les clubs les plus populaires, comme Cristiano Ronaldo (859 millions d’abonnés, dont 587 millions sur Instagram) et Lionel Messi (582 millions, dont 468 millions sur Instagram).
Ces statistiques font partie de la valeur de ces clubs, que l’on retrouve lors des transactions, comme celle de Manchester United. Les réseaux sociaux ont été adoptés comme canal de marketing stratégique clé pour les clubs, dans un paysage sportif et numérique en constante évolution. Ils leur permettent d’exploiter le collectif de supporters passionnés et d’accroître leur portée mondiale. Ces plateformes peuvent aussi servir pour lutter contre la violence et le racisme que nous avons récemment vu dans les stades européens.