Avec la sécheresse actuelle que connaît la Tunisie, plusieurs barrages affichent un taux de remplissage extrêmement bas. Les internautes ne cessent de partager les photos inquiétantes des plus grosses réserves d’eau, comme celle de Sidi Salem, qui montrent qu’elles sont presque à sec.
Même si cela est source de problèmes, dont nous n’avons encore rien vu, cette situation offre une opportunité en or pour nettoyer les barrages à moindre coût. Actuellement, quasiment toutes les structures souffrent du phénomène d’envasement, qui résulte en une réduction de leur capacité réelle de stockage et de leur volume utile disponible.
L’Onagri avait déjà alerté que si rien n’est fait pour réduire la sédimentation, des structures seront entièrement envasées. Des dates ont été déterminées: 2035 pour les barrages Mellègue et R’mili et 2047 pour celui de Siliana.
Si la Tunisie n’a rien fait durant ces dernières années, c’est à cause du coût exorbitant du désenvasement des barrages qui avoisine celui de la construction de nouvelles structures. Maintenant qu’ils sont vides, il suffit de mettre à la disposition des spécialistes les moyens nécessaires pour effectuer ces travaux qui nécessitent déjà plusieurs mois. Même si cela va nécessiter des ressources financières à un moment économiquement difficile, l’opération reste rentable à moyen et long terme. A bon entendeur…