Les pays de l’Union européenne (UE) sont parvenus à un accord pour décarboniser le secteur du transport aérien. La recette passe par la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la stimulation du marché des carburants verts pour l’aviation dans la zone.
L’accord sur la proposition « ReFuelEU Aviation » a été conclu par le Parlement et le Conseil européens à l’issue de longues discussions. Il doit maintenant être approuvé par les États membres de l’UE pour devenir une loi, ce qui n’est généralement qu’une formalité.
Les nouvelles règles devraient obliger les fournisseurs de carburant d’aviation à fournir une part minimale de carburants d’aviation durables dans les aéroports de l’Union, en commençant par 2% de l’ensemble du carburant fourni d’ici à 2025. Cette part passera à 6% à la fin de la décennie, avant d’atteindre 70% en 2050.
Les mesures exigent également que les exploitants d’aéronefs au départ des aéroports de l’UE ne se ravitaillent qu’avec le carburant nécessaire au vol, afin d’éviter les émissions liées au poids supplémentaire ou au ravitaillement. Les aéroports, quant à eux, devront s’assurer que leurs infrastructures sont adaptées à la distribution des carburéacteurs synthétiques.
Il s’agit bien d’une nouvelle étape importante pour l’aviation européenne qui cherche à s’aligner avec l’accord de Paris sur le climat et freiner le réchauffement de la planète. L’Agence internationale de l’énergie a estimé que l’aviation représentait plus de 2% des émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie en 2021.
Pour nous, cela signifie des billets d’avion plus chers. En fait, ces investissements colossaux auront pour conséquence un renchérissement des prix des billets d’au moins 10%. Verdir les vols coûte de l’argent