A l’approche de l’US Africa Leaders Summit, qui se tiendra du 13 au 15 décembre à Washington, la Maison Blanche a publié le 8 décembre un communiqué de presse au sujet de l’événement à venir. Il s’agit d’une transcription de conférence de presse. Un haut fonctionnaire de l’administration américaine répond à la question du choix de la date et des critères de sélection des chefs de délégations étrangères.
Le communiqué de presse mentionne: “Alors, pourquoi maintenant? Huit ans se sont écoulés depuis le premier sommet des leaders américains et africains. Le président Biden est arrivé le premier jour avec la détermination de revitaliser nos partenariats avec les pays africains. Il a prononcé un discours devant l’Union africaine, pratiquement au tout début de son mandat. C’est pourquoi, dès le début, nous avons eu l’intention de faire cela – de réunir les dirigeants africains, la société civile et les entreprises et de rencontrer leurs homologues ici”.
De plus: “Et il n’y a rien de plus catalyseur qu’un événement comme celui-ci – rien qui soit plus une fonction de forçage, rien qui soit une meilleure démonstration de notre engagement renouvelé que trois jours de conversation et d’interaction. Nous pensons donc qu’il s’agit d’un moyen efficace de tirer parti de la publication de la stratégie pour l’Afrique en août de cette année et de donner plus de corps à la politique du président Biden à l’égard de l’Afrique d’une manière qui sera significative et concrète pour nos partenaires”.
Enfin, en ce qui concerne les invités: “Pour ce qui est de la rubrique des invités, nous avons commencé par les pays qui sont en règle avec l’Union africaine. Il y a donc quatre pays dont le gouvernement a subi des changements anticonstitutionnels et qui ont été suspendus de l’Union africaine: la Guinée, le Soudan, le Mali et le Burkina Faso. Et puis nous n’avons pas de relations diplomatiques complètes avec l’Érythrée, qui n’a donc pas été invitée non plus”.
Cela s’ajoute à l’invitation lancée par l’ambassade des USA en Tunisie, publiée dans un tweet en août 2022. La présence d’une délégation tunisienne a été confirmée par un communiqué de la Présidence de la République tunisienne.