Hong Kong figure en tête du classement des villes les plus chères en 2022, suivie de Zurich et de Genève, tandis qu’Ankara ferme le classement à la 227e place. Et ce, selon le 28e classement mondial du cabinet américain de conseil en ressources humaines Mercer, sur les villes où le coût de la vie est le plus élevé pour les employés internationaux.
Le classement des villes étudiées tient compte de plusieurs critères, dont notamment le coût du logement, la qualité de vie, y compris le transport, l’alimentation, l’habillement, la sécurité, le divertissement ainsi que la gouvernance et la fiscalité. Il a pour objectif de fournir une grille de lecture du niveau de vie à l’étranger pour les expatriés.
À l’échelle africaine, et dans ce palmarès des villes les plus chères, Bangui est la ville la plus chère en Afrique. Elle se classe à la 23e place mondiale suivie de Libreville, la capitale gabonaise (24e mondiale) et de Victoria, la capitale des Seychelles (38e mondiale).
Tunis figure parmi les 10 villes les moins chères du classement global, plus précisément au 220e rang, suivie de Tashkent, Istanbul, Karachi, İslamabad, Dushanbe, Bishkek, Ankara. C’est la seule ville tunisienne présente dans le classement.
De ce fait, la Tunisie est au dernier rang sur la région Mena, précédée par l’Algérie à la 218e place. On trouve également le Maroc, présent avec deux places: Casablanca au 143e rang et Rabat au 62e, et Le Caire au 154e rang du classement.
Yvonne Traber, associée chez Mercer et responsable de l’activité monde en mobilité internationale, a souligné que “la volatilité engendrée par la crise de la Covid-19, et aggravée par la crise en Ukraine, a alimenté l’incertitude économique et politique mondiale. Cette incertitude, couplée à une hausse significative de l’inflation dans la plupart des pays dans le monde, font que les expatriés s’inquiètent pour leur pouvoir d’achat”.