Au cours des trois premiers mois de 2022, le budget de l’État s’est soldé par un excédent de 314 millions de dinars ― contre un déficit de 885 millions de dinars durant la même période de l’année précédente.
Ce résultat est le fruit d’une amélioration de 20% des ressources budgétaires dont la valeur est passée de 7.8 milliards de dinars au premier trimestre 2021 à 9.3 mdsTND pour les trois premiers mois de l’année en cours. De leur côté, les charges budgétaires ont connu une plus lente croissance, marquant une hausse de 3.2% durant la même période. Ainsi, les charges ont atteint, à fin mars 2022, les 8.9 mdsTND.
L’amélioration des ressources de l’État provient principalement de la hausse de la recette des impôts sur les entreprises dont la valeur est passée de 695 à 921 millions de dinars, ce qui équivaut à une hausse de 32.6%.
De leur côté, les impôts sur le revenu ont connu une plus faible croissance ― de “seulement” 2.6% ― pour passer de 2.48 à 2.54 milliards de dinars.
Le rapport sur l’exécution du budget de l’État publié par le ministère des Finances fait également ressortir une hausse de 32% des droits de douane qui ont augmenté de 328 à 432 millions de dinars. Quant à la taxe sur la valeur ajoutée, elle a atteint à fin mars 2022 les 2.4 milliards de dinars, alors qu’elle a généré, au premier trimestre 2021, 2 milliards de dinars.
Au niveau des dépenses, on note la baisse des dépenses de rémunération, dont la valeur est passée de 5.2 à 5.1 milliards de dinars ― soit une baisse de 1.4%. Les dépenses de gestion ont connu, quant à elles, une baisse encore plus drastique de 31.6% puisque leur valeur est passée de 368 à 252 millions de dinars. Les dépenses d’intervention et d’investissement ont connu de leur côté une hausse de 15.8 et 15.3% respectivement.