Entre cinéma, débat, création artisanale et musique, que choisir? Factory Fest, lui, ne choisit pas, et rassemble toutes ces activités sous un même étendard. Du 22 au 25 février, les événements se sont enchaînés, afin de donner aux étudiants, pour lesquels l’accès était gratuit, l’occasion de goûter à la culture.
Les événements ont été répartis entre l’IHEC Carthage, le cinéma Mad’Art, Holberton School Tunis, l’université Paris Dauphine Tunis et l’Agora. Ils comptent parmi les partenaires de l’événement, auxquels on peut ajouter le média MAFT, l’Ipest, la municipalité de Carthage et La Boîte.
Le porteur du projet est “Campus Culture”. Ce programme propose une programmation culturelle diversifiée, commune aux 4 établissements, avec des temps forts propres à chacun. Il comprend également des passerelles avec des institutions publiques et privées pour des rendez-vous mensuels (sorties cinéma, visites d’expositions et de lieux culturels, etc.) et annuels (festivals, concours).
La culture est souvent vue comme une activité réservée à une élite, avec des moyens importants et d’âge plutôt mûr. Factory Fest rompt avec cette image, puisqu’il amène la culture aux étudiants, directement sur leurs lieux d’études, et sélectionne des activités nouvelles. Par exemple, lors de la cérémonie d’inauguration, il y a eu un spectacle de danse classique, suivi d’une chorégraphie hip-hop et d’une chanson de rap.
Fatma Kilani, chef de projet de Factory Fest, définit les objectifs de l’événement: “Factory Fest questionne notamment lors d’un débat le rôle de l’entreprise auprès des étudiants qui sont les futurs employés. Factory Fest a également commencé par Factory Fest Académie, une formation au management de festivals, qui s’est déroulée le 12 février. Nous souhaitons élargir le champ de nos activités et pourquoi pas nous ouvrir sur d’autres universités et faire entrer d’autres ateliers”.
La marraine de l’événement, Yasmine Dimassi, porte la double casquette de marketeuse et d’actrice. Diplômée de l’IHEC, elle se consacre depuis 2015 à sa passion, où elle est connue pour ses rôles dans “Dachra” et “Nouba” d’Abdelhamid Bouchnak. Elle illustre bien l’équilibre entre formation universitaire, vie professionnelle et passion artistique.