D’après les chefs économistes du World Economic Forum, on s’attend à une croissance de 5,5 à 6%. C’est ce qu’a révélé un rapport publié hier par l’organisation. On s’attend également à un retour du PIB au niveau pré-COVID au premier semestre 2022.
Dans ce rapport, les économistes du World Economic Forum ont étudié les perspectives de croissance dans les trois plus grandes économies du monde, à savoir les USA, la Chine et l’Union européenne ― le plan de relance de l’UE étant légèrement supérieur aux deux autres.
En ce qui concerne les plans de relance, les économistes du World Economic Forum sont plus confiants en celui de l’UE, lui attribuant une note de 3 sur un max de 5. Cette note est seulement de 2.5 et de 2.8 pour les USA.
Puis, pour éviter les cicatrices économiques, leurs causes sont claires : les banqueroutes arrivent en tête. Les auteurs du rapport sont en revanche confiants dans la capacité des chaînes de valeur mondiales à se rétablir rapidement après la disparition de la pandémie.
Par ailleurs, les principales banques centrales continueront à donner la priorité à la stabilité des prix. La majorité est d’accord avec le fait qu’un resserrement des conditions monétaires aux États-Unis est susceptible de déclencher d’importantes crises de la dette dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, tout comme le fait que la déconnexion entre les marchés d’actifs et l’économie réelle restera une caractéristique de l’économie mondiale à moyen terme.
Accélérer la transition climatique demeure un enjeu certain. La date limite optimale pour les engagements des gouvernements et des entreprises en matière de réduction nette des émissions est la suivante : en majorité avant 2035. Enfin, une taxe carbone est l’un des outils politiques les plus efficaces dans la lutte contre le changement climatique.