Pour pouvoir générer de nouveaux emplois et, ainsi, lutter contre le chômage, une croissance économique d’au moins 5 à 6% est requise en Tunisie. C’est ce qu’a affirmé le Représentant Résident de la Banque Mondiale (BM) en Tunisie, Tony Verheijen, en marge du Hackathon du Big Data organisé à Hammamet.
Les 2% que la Tunisie pourrait réaliser ne suffiront pas. L’économie tunisienne, indique le responsable de la BM, risque d’être affectée par la crise en Libye et au Moyen-Orient étant donné que la Tunisie importe le pétrole et le gaz de ces zones.
Dans ce contexte, il est essentiel de former, dans les plus brefs délais, un nouveau gouvernement. Ce dernier sera appelé à prendre des mesures urgentes en vue de stimuler la croissance économique selon Tony Verheijen. “Il faut abolir les obstacles à l’investissement afin d’encourager l’initiative privée”, a-t-il précisé.
D’un autre côté, le Représentant Résident de la BM a appelé à rationaliser les dépenses publiques, et ce dans l’objectif de les orienter vers une économie alternative. La Tunisie possède des ressources financières dont elle doit profiter, à l’instar de l’huile d’olive, des plantes médicinales et d’autres produits à haute valeur ajoutée qu’il est possible d’exporter.
Il préconise, aussi, l’orientation des subventions vers des secteurs prometteurs et innovateurs. C’est ainsi, pour résumer, que la Tunisie pourra réaliser une croissance économique allant jusqu’à 6%.