En présence d’entrepreneurs et d’acteurs de l’économie sociale et solidaire, l’Atuge a tenu, le 17 novembre dernier, une conférence dédiée à cette partie peu conventionnelle de l’entrepreneuriat.
Malgré l’absence d’un cadre législatif approprié à l’ESS, nombreux sont les jeunes entrepreneurs qui optent pour ce manière d’entreprendre. Ceci dit, l’ESS ne contribue qu’à hauteur de 0.25% à la création de l’emploi et de 1% dans le PIB en Tunisie. L’absence d’un cadre législatif serait l’un des obstacles qui font que ce secteur tarde à se développer.
Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Ces entreprises adoptent ainsi des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est limité et les revenus sont, en grande partie, réinvestis.