Selon les premières estimations rendues public, mercredi 27 décembre 2017, par le réassureur Swiss Re, sur le plan international, les pertes économiques liées aux ouragans et autres désastres provoqués par l’homme devraient atteindre 306 milliards d’euros en 2017.
Ces chiffres déclarés sont les troisièmes plus élevés depuis le début du décompte des coûts des catastrophes naturelles par le réassureur en 1970. Comparés à l’an dernier, ils ont presque doublé, étant donné qu’en 2016, le coût économique total provoqué par les catastrophes naturelles et celles causées par l’homme s’est chiffré à 188 milliards de dollars.
Par conséquent, le montant des pertes prises en charge (indemnisations) par les assureurs est passé de 65 milliards de dollars en 2016 à 136 milliards de dollars cette année qui s’achève.
Le pire est qu’en 2017, les ouragans et autres inondations se sont déchaînés au début de la saison estivale plutôt que durant l’ hiver. De ce fait, cette succession de catastrophes a aggravé de manière exponentielle les pertes et dégâts occasionnés. En effet, les trois ouragans Harvey, Irma et Maria, qui ont frappé le Sud des États-Unis et les Caraïbes, notamment dans les Antilles françaises (à Saint-Martin et Saint-Barthélemy) ont occasionné, à eux seuls, 93 milliards de dollars de dégâts couverts par les assureurs, estime Swiss Re.
Cerise sur le gâteau : la facture s’est encore alourdie avec les incendies de forêts en Californie. En définitive, plus de 11.000 personnes ont trouvé la mort ou sont portées disparues cette année en raison de catastrophes naturelles. Ces chiffres ressortis ne sont pas définitifs compte tenu de l’ampleur des dégâts.