L’Union Internationale de Banques (UIB) a tenu, le lundi 8 avril 2019, sa communication financière au siège de la Bourse de Tunis. Ont pris part à la manifestation le président du conseil d’administration, Kamel Néji, le directeur général, Mondher Ghazali ainsi qu’un parterre de l’équipe dirigeante de l’UIB. Lors de la communication financière, il a été exposé les différentes réalisations et les indicateurs clés relatifs à l’année 2018, une année fortement fructueuse avec un bénéfice record de 111,8 millions de dinars.
Prenant la parole à l’entame de la communication, Kamel Néji a indiqué que l’UIB a réussi à atteindre la majorité de ses objectifs et même à y parvenir avec une année d’avance. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la stratégie de différenciation, réfléchie par la banque. ”Nos résultats de 2018 sont en corrélation avec la stratégie mise en œuvre, la pertinence de notre modèle ainsi qu’avec la rigueur de notre gestion des risques et des coûts. Nos performances sont également dues à la réussite dans l’exécution de nos plans opérationnels et de l’ensemble de nos idées”, affirme Kamel Néji avant de déclarer l’année 2019 comme une année parfaitement bien entamée avec des indicateurs bien orientés.
Pour sa part, Le DG de l’UIB, Mondher Ghazali a expliqué que l’UIB qui se veut la banque relationnelle de référence, nourrit des ambitions de rééquilibrage du business model. Dans cette optique, l’UIB a davantage dirigé son activité vers le marché corporate en atteignant ainsi une part de 45% du total des engagements de la banque. S’ajoute à cela le développement des segments haut de gamme et professionnels et ce, sur fond d’un contexte caractérisé par une volatilité réglementaire ainsi qu’une hausse des risques”, explique Mondher Ghazali.
Cette optique traduit, en effet, une montée en gamme de l’offre de la banque assortie du développement des activités bancaires génératrices de PNB tel que l’a indiqué le DG de l’UIB. Côté chiffres, la banque a affiché au titre de 2018, un bénéfice record de 111,8 millions de dinars lui valant les meilleurs taux de croissance du marché aussi bien sur le plan du PNB, que ceux des dépôts et du RBE.
Dans un autre registre, Mondher Ghazali a expliqué que le management de la banque est habité par cette volonté d’atteindre l’excellence opérationnelle. Il entretient un ajustement constant de ses objectifs stratégiques et ce, dans le but de se conformer aux mutations soutenues du marché. “La question porte sur l’accélération du développement sur un nombre d’axes à l’instar de la digitalisation et de l’automatisation. La banque, à ce niveau, a choisi de miser gros et ce, par la mise en place d’investissements d’une enveloppe de 15 millions de dinars”, a déclaré Mondher Ghazali.
A ce titre, Ilhem Bouaziz, COO de l’UIB a précisé que la stratégie lancée fin 2017 qui vise à améliorer l’expérience client et lui offrir un parcours sans couture se décline en trois axes : le digital client, le digital process et le digital collaboratif. Ces efforts ont été couronnés par l’obtention en décembre 2018 du prix IT Awards décerné par la SG à l’UIB en guise de meilleure filiale qui s’est conformée au best mobility project.
Le développement du capital humain de l’UIB n’est pas en reste. En effet, un objectif de premier ordre : devenir la pionnière parmi ses pairs dans le domaine de la gestion du capital humain en l’occurrence sur le plan de volume horaire de formation qui, d’ici 2022, deviendra digitalisée à hauteur de 70%.
Autant de chantiers menés par l’UIB qui ont fait que la banque figure parmi les 10 premières de la place et qu’elle occupe la tête du peloton en matière de croissance du PNB et du RBE.
A vrai dire, en termes de PNB, la banque est 4ème de la place, enregistrant une croissance de 25% en 2018, a indiqué Mme Moufida Hamza CFO de l’UIB. Elle ajoute que la rentabilité des Fonds propres se situant à 23% n’est pas en reste et situe la banque parmi les acteurs bancaires les plus performants.
Forte de ses réalisations inédites en 2018, l’UIB expose ses perspectives d’avenir dont certaines ont déjà été entamées dès l’année précédente à savoir : une nouvelle approche dans le cadre de laquelle les dépôts dépasseront le volume des crédits octroyés. Cette tendance fort salutaire pour la banque sera soutenue au cours des prochaines années en déclinant une progression moyenne de l’ordre de 12,8% des dépôts, une augmentation annuelle de 12% des revenus et à baisser le coefficient d’exploitation en dessous des 40%.