Basée sur la technologie Azure de Microsoft, la solution proposée par RFC offre un compromis entre les besoins accrus en performance et les exigences de souveraineté que requiert le traitement de données sensibles.
La cérémonie d’hier a été également l’occasion pour RFC de signer des conventions de partenariat avec Microsoft, Cisco et NeoLedge.
Une solution inédite
La solution qu’offre RFC comporte deux composantes clés. D’abord, il s’agit de la partie cloud “classique” où les données sont stockées et traitées par l’infrastructure de Microsoft. Le géant américain dispose à cet effet de plus de 50 datacenters dispersés à travers la planète.
La deuxième composante de l’offre de RFC est une plateforme dotée d’une architecture comparable à celle d’Azure. Sa particularité ? Cette plateforme est hébergée sur le territoire tunisien, dans le datacenter de Dataxion.
“Ceci permet aux entreprises tunisiennes de profiter des performances d’une infrastructure à la pointe de la technologie, même lorsqu’il s’agit de données sensibles”, a déclaré au Manager Ramzi Mokaddem, operations director à RFC.
L’architecture de la plateforme de RFC comporte une séparation physique entre les deux composantes publique et locale de la solution. Cette structure permet d’avoir une étanchéité totale garantissant d’éliminer les fuites des données sensibles sur le cloud public, a affirmé au Manager Hicham Iraqi Houssaini, directeur général Microsoft Afrique francophone.
La proximité de cette infrastructure confère aux entreprises un autre avantage: un temps de réponse dix fois plus court permettant d’offrir des services plus réactifs.
Tout n’est pas rose !
Profitant d’une infrastructure de dimensions astronomiques, la solution Azure de Microsoft permet d’offrir une élasticité énorme. Les développeurs ont ainsi la possibilité d’adapter, en temps réel, les caractéristiques techniques de leurs serveurs à la charge des utilisateurs.
En revanche, la partie locale de la solution hybride de RFC ne peut, de par sa taille, offrir le même niveau d’élasticité, a indiqué au Manager, Hicham Iraqi Houssaini. “Elle permet néanmoins d’alléger la charge des départements de l’ informatique des entreprises”, a-t-il ajouté.
Aussi, la composante locale de la plateforme n’assure pas une redondance qui permet de pallier les risques de pertes de données. Ramzi Mokaddem, de RFC, a promis que, dans 6 mois, “nous aurons une deuxième infrastructure dans un autre datacenter pour assurer la redondance nécessaire”.